Médecine et philosophie

une conscience morale

Depuis l’Antiquité, médecine et philosophie sont liées et cela encore aujourd'hui, dès la fin des études des futurs médecins avec le fameux serment d’Hippocrate. Hippocrate, médecin grec, était également philosophe, il a su apporter trois innovations importantes : l’observation et le raisonnement, tenant à distance la religion, un cadre théorique et une déontologie. Aujourd'hui, la médecine et la philosophie restent liées, même si leur relation a évolué.

Le rapport entre médecine et philosophie

La médecine a mis plusieurs siècles pour parvenir au niveau de connaissances actuel. En effet, durant plusieurs périodes, les croyances religieuses ou démoniaques étaient utilisées pour expliquer les naissances, les maladies, les malformations ou la. Selon ces mythes, la guérison n’était alors possible que par la prière ou l’offrande aux dieux. La philosophie voit le jour en Grèce, à peu près à la même époque, vers le VIIe avant J.-C.. Cette discipline intellectuelle vise à questionner, interpréter et réfléchir sur le monde et sur l’existence humaine. C’est une quête de la connaissance perpétuelle, un savoir systématique qui s’étend à n’importe quel domaine, qu’il soit social, scientifique ou idéologique. C’est en Grèce que les premiers liens entre philosophie et médecine se font, avec des précurseurs comme Pythagore, Thalès de Milet, Empédocle ou Hippocrate, qui étaient à la fois mathématiciens, médecins et philosophes.

Importance d’une conscience morale en médecine

L’engagement médical du médecin, notamment par le biais du serment d’Hippocrate qui établit un cadre éthique pour le praticien, entraîne une pratique philosophique quotidienne. D’abord par les notions de bien et de mal ou de vie et de mort auxquelles il est confronté chaque jour. Par exemple, la notion de mal doit être définie pour pouvoir être soignée, pour cela le recours à la métaphysique est nécessaire. À l’heure actuelle, les concepts philosophiques sont mis en parallèle avec les actes concrets effectués par le médecin et montrent ainsi l’importance de la philosophie dans l’exercice quotidien de la médecine. C’est pour cela que l’enseignement des futurs médecins doit prendre en compte l’importance de la morale, l’aspect philosophique des soins, les relations aux patients. L’Université de les Valls en Andorre (udv.ad/fr/) s’attache à respecter ces principes dans son cursus universitaire.